LA DIVE COMPAGNIE

LE PROPOS 

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Lors des étapes obligées du parcours féminin conventionnel (la beauté, la passion, le couple, le désir, les enfants, la fidélité ...), une femme affronte sa propre vérité, ses refus, ses doutes, ses fantaisies. Face à l’invisible et trouble Clara Gazul, l’héroïne se la joue tour à tour Juliette, Iseut, Phèdre, la Traviata, Médée, Henriette, dona Sol, Théodora, Sarah Bernhardt ... pour tracer son propre chemin à travers les récifs qui jalonnent l’amour en Occident. Se joue ici le thème éternel de l’amour tel que le vit notre temps, avec ses émotions, sa liberté, ses impasses, sa crudité, ses excès et ses tensions. 

 CLARA GAZUL est une invention de Prosper MERIMEE. Il publia ses premières pièces de théâtre sous le nom d’une mystérieuse et sans doute imaginaire comédienne “de sang mauresque et arrière petite fille du tendre Maure Gazul, si fameux dans les vieilles romances espagnoles”. Elle incarne ici l’insaisissable interlocutrice de l’héroïne.

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LA PRESSE 
  

"Cette pièce cisaille férocement la société de consommation et le rôle artificiel qu’elle inflige à la femme. Si toutes les femmes se retrouvent dans son jeu, certaines peuvent ne pas apprécier les vérités qu’elle avance. A la fois léger et profond, respectueux et provocant, ce spectacle porte à la réflexion toute la question de la féminité." Silvana Grassot - La Dépêche/Toulouse (novembre 2004) 

  "L’actrice est époustouflante. Sur un texte hyper écrit, d’une incroyable intensité, donc casse-gueule, mais formidable - et pas dans le consensus ! - elle nous danse la vie comme on le voit exceptionnellement au théâtre. Quelque chose qui fait bouger la tête. On ne peut plus être comme avant. Longue vie à ce spectacle que j’ai vu à Rodez et revu à Toulouse au printemps." - Boodu/Toulouse (novembre 2004) 

  "spectacle vu à Toulouse, en mai. C’est magnifique, poétique, intelligent et ... subversif ! A voir absolument, et à discuter ... longtemps !" -  Boodu/Toulouse (novembre 2004) 

  « un étonnant spectacle féminin ET féministe » Pierre Bruel - Les Feux de la Rampe (mai 2004) 

  "Un joli spectacle à découvrir au Théâtre de Poche de Toulouse" Sylvie Roux - La Dépêche/Toulouse (mai 2004) 

  "Entre séduction provocatrice et tendre rêverie, voire cruelle lucidité, la comédienne dessine un portrait tout en contrastes et en subtilités de la femme moderne." Élian da Silva - Centre Presse (mai 2004) 

  “un très étonnant one-woman-show qu’Éléonore ÉCHÈNE porte à bout de talent ... un univers léger et poétique ... un texte incisif, poétique et superbement travaillé ...” - Paul Astruc - Midi Libre 

  “huis clos passionné entre deux femmes” - Centre Presse 

  "performance d’Éléonore ÉCHÈNE seule en scène” - La Dépêche 

  “Passion ? Sagesse ? tout s’embrase et tournoie aux 3 temps de l’amour et la vie d’une femme” - Pariscope

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L’ARGUMENT 

  Les 3 séquences de la pièce relatent 3 moments de la vie et l’amour d’une femme. Nous pénétrons dans l’intimité de sa chambre, quand elle a 20 ans, puis 40 ans, et enfin 60 ans. 
  Chaque séquence est bâtie sur le même schéma : de retour d’une prestation en public, une femme revit pour elle-même les sentiments, les émotions, les pensées qui l’ont habitée pendant ce moment particulier. Puis elle revient au réel et se souvient qu’elle est invitée à une soirée d’anniversaire : celui de Clara Gazul, sa meilleure amie. Lui reviennent alors à l’esprit les relations complexes qu’elle entretient avec celle-ci, notamment dans leurs chassés-croisés amoureux. 

  1 - Première séquence : la jeune femme vient de terminer un défilé de mode. Étourdie par le tourbillon de la beauté, de la séduction, du désir et de l’argent, elle s’exalte puis s’effondre avant de revenir au réel. Elle se prépare alors pour se rendre à la fête où elle va retrouver Clara Gazul et l’homme qu’elles aiment toutes deux : Roméo. 

  2 - Seconde séquence : c’est une femme mûre, et mariée, qui revient d’une cérémonie de mariage ; se bousculent alors en sa tête les images classiques de l’amour, du couple, entre extase, douceur et douleur, le souvenir des bonheurs sensuels, des lassitudes, des révoltes, et les lancinantes aspirations à l’absolu. De retour dans la réalité, elle s’apprête à se rendre à la fête où elle va retrouver sa fidèle amie et rivale, Clara Gazul, adepte de C. Millet, et les hommes de leurs vies : Roméo, Tristan, Pelléas, Armand, Hippolyte, Lorenzo, don Juan, Werther, Casanova ... Mais l’amie a épousé l’amant. 

  3 - Troisième séquence : c’est une comédienne chevronnée qui sort de scène ; elle a joué toutes les héroïnes du répertoire ; elle revit toutes les scènes d’amour célèbres ; et elle les com-pare à ses propres amours, pour en mesurer un décalage dont elle a tout lieu de se réjouir. Revenant à la vraie vie, elle se prépare pour la fête d’anniversaire de sa vieille amie, Clara Gazul ; leur pétulante sagesse ne peut que rire de leur pseudo-rivalité avant d’avoir enfin raison des chausse-trappes de l’amour tel que le vit notre Occident.

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