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PRODUCTIONS EN COURS

CRI DE GUERRE - GEOFILAT ET GRODEGAT

CRI DE GUERRE

La pièce de théâtre CRI DE GUERRE est inspirée à la fois de la correspondance entre un jeune soldat et sa famille, des lettres d’une épouse à son mari au front, et des Mémoires de Paul Cousy et Jacques Valadier, deux piou-pious de Saint Affrique en Aveyron. « Ecrits de 1914 à 1918 à l’imprimerie de la Belle Etoile, entre ciel et terre, entre Dunkerque et la Suisse, ces carnets de route, censurés pour la plupart jusqu’en 1918, font partie aujourd’hui de notre mémoire collective. Leur récit n’est qu’un cri, un cri des tranchées qu’il nous faut entendre pour éviter le silence des guerres », écrivait Jean Michel COSSON lors de la publication de ces Mémoires en 1986. Le travail sur ces textes a permis à Agnès ECHÈNE de créer cette pièce à deux voix mais qui portent celles de centaines voire de milliers d’êtres touchés par cette Première Guerre Mondiale comme par toute guerre.

 

Les années à venir, de 2014 à 2018, avec la commémoration du centenaire de cette terrible guerre, imposent de réfléchir à nouveaux frais à ce qu’est la guerre, pour ceux qui la font et ceux qui la vivent, et, par conséquent, à ce que fut cette dramatique aventure. C’est pourquoi La Dive Compagnie  souhaite proposer cette réflexion théâtrale à tous les publics et notamment aller au devant d’un public jeune, collégiens et lycéens.

 

 Avec le soutien de :

DISTRIBUTION

 

 

texte                                                         Agnès Echène

comédiens                                                Pierre Fernandes

                                                                 Eléonore Echène

musicien                                                  François Fabre

metteur en scène & scénographe            Michel Genniaux

costumes & décors                                  Marjorie Pujol

lumières                                                  Didier Landès

visuel                                                      Jacques Guillaud 

 

 

 

 

 

Note d’intention de mise en scène de Michel Genniaux

Une guerre ne se décrit pas. La guerre c’est la guerre. C’est l’irrationnel. Elle se vit. Ceux et celles qui l’ont vécue ou subie en restent meurtris dans leur tête et dans leur corps jusqu’à la fin. Leur quotidien sera déterminé par la guerre. L’horreur, la peur, la souffrance tout ce qui fait que l’homme sort de l’homme pour devenir un matériau qui appartient à la guerre.

1914. Cent ans sont passés. Plus de témoins vivants. Faut-il glorifier, commémorer, manipuler les souvenirs, faire ressortir l’absurdité de ce conflit ? Tous les conflits sont absurdes. Peut-on raconter la guerre, le pourquoi, le comment ? La presse raconte-t-elle la guerre ? Parler de ce qu’on ne connaît pas ; un document, un film, un témoignage ne sont pas la guerre. Ce ne sont que des éléments épars, des signes non rassemblés. Les récits de l’Iliade, de César, racontent-ils les atrocités de la guerre ? Les dessins de Goya sur la guerre d’Espagne, est-ce la guerre d’Espagne ? Une réponse peut-être : celle de Picasso à un officier de la Wehrmarcht regardant Guernica : « C’est vous qui avez fait ça ? » « Non, c’est vous ». Deux siècles plus tôt les horreurs napoléoniennes sont devenues des épopées, des hymnes à la gloire nationale, et la misère du peuple une série d’émouvants mélodrames.

Les saltimbanques que nous sommes savent raconter Homère, les récits chevaleresques, la légende des siècles. Nous savons émouvoir avec Barbusse, Dorgelès, Genevoix et les autres. Des récits de guerre devenus romans. Nous avons plus de mal à être lyriques avec la guerre en Afghanistan et en Syrie. Le bon vieux réalisme des comédiens ne tient déjà plus la route sur la scène.

J’ai connu de vieux « comiques troupiers » de 14-18 de ceux qui remontaient le moral des troupes aux abords des tranchées, avec leurs blagues à quatre sous, leurs chansons à la mode, et leurs refrains grivois. La guerre finie ils ont continué leur métier, toujours affublés de leur vieil uniforme limé et relooké, redoré pour la cause, à raconter les histoires de Troufions et autres histoires salaces dans les fêtes de village ou autres amicales d’orphelins de guerre.

Chez « l’ennemi » à Berlin, à Weimar c’est le règne du cabaret satirique avec Wedekind, et Karl Valentin, plus tard Brecht, le cinéma et la peinture expressionniste.

Alors que faire dans le cadre de ces commémorations, théâtralement parlant, de ce texte d’Agnès Echène écrit d’après des carnets et lettres échangées entre un poilu du front et sa femme restée à sa ferme aveyronnaise ?

Sûrement pas faire semblant de jouer à la gueguerre. Sûrement pas faire d’apologie de nos valeurs nationales, dont nos dirigeants ont bien besoin pour leur petite besogne. Sûrement pas rejoindre les hordes nostalgiques d’une époque classée au patrimoine aveyronnais.

Mais peut-être avec un peu d’humour, devenir des comiques troupiers d’une époque non définie, dans un monde toujours plein de guerres, et chanter, et dire cette solitude absurde d’un homme qui ne sait pas où il est, ni ce qu’il fait, ni ce qui lui arrive et d’une femme qui se retrouve seule, en charge d’enfants, devant accomplir des taches d’homme sans comprendre le pourquoi, le comment, le flou, l’absence, la mort au bout du chemin et l’angoisse dans le ventre.

Deux êtres qui essayent d’être encore humains à travers des lettres qui resteront sans réponse, deux solitudes perdues dans le chaos des hommes.

 

 

fiche technique :

durée : 1h15

espace scénique : spectacle adaptable à tout espace : grande scène, salle de classe…

implantation lumière : voir fiche séparée

installation :  1h30

démontage :  1h

 

tarifs & conditions :

1 représentation : 2 000 €

(dégressif pour plusieurs représentations même lieu même jour)

déplacement : 0,55 €/km

(au départ de Rodez)

hébergement : 3 personnes

Renseignements :

Contact : 06 76 03 34 58 - ladivecie@gmail.com

GEOFILAT ET GRODEGAT

un comba … cadabra

spectacle jeune public,

écologique et ludique

Ce spectacle a été élaboré par Agnès Echène en collaboration avec des enseignants, des enfants et des comédiens au cours de séances de travail et de jeu autour de l’écologie et de la citoyenneté.

 

Géofila est un personnage tutélaire, une sorte de Terre-Mère représenté par une grande marionnette.

Grodégât est un humain enfantin plein de fantaisie et de mauvaises habitudes, mais tout prêt à en changer.

De type burlesque, le spectacle passe en revue sur un mode ludique les mille et une bêtises que nous commettons (presque) tous dans la vie quotidienne, de ces bêtises qui endommagent la terre et la rendent inhospitalière.

Il est ponctué de bons conseils prodigués par Géofila pour assimiler les gestes quotidiens bénéfiques pour la terre, diminuer notre « empreinte écologique », favoriser un développement durable, attitude générale qui permettra demain à la terre de retrouver une bonne santé.

Ce qu’en a dit la presse :

 

La comédienne Eléonore Echène joue à merveille l’ahuri, le penaud et le sot ; son talent comique fait mouche, et les enfants sont scotchés à ses facéties. Qu’elle chante sa ritournelle bien ficelée ou qu’elle danse sa joie de découvrir les trésors de la malle de Dame la Terre (Géofila), le public la suit en chantant avec elle et en frappant la mesure dans ses mains ; même les tout-petits la suivent en riant. Le texte d’Agnès Echène sait parfaitement allier les connaissances et la drôlerie. Sur un rythme soutenu, on s’amuse et l’on apprend mille choses.                                                                                                                   Centre Presse, novembre 2010

 

 

 

La comédienne Eléonore Echène a déployé toutes les facettes de son art pour incarner le personnage clownesque d’un Grodégât ignare et maladroit, accumulant les gaffes par rappport à l’eau courante, à la nourriture, au plastique, à maints autres biens de consommation, et à son « empreinte écologique » ; la comédienne joue à merveille de ses talents comiques et les enfants participent au-delà de toute attente, alertant le personnage dès qu’il commet de trop grosses bêtises.                          

                                                                                  La Dépêche du Midi, novembre 2010

Fiche technique :

durée : 45 minutes

espace scénique : 6 X 5 X 3

petit décor, mise en place facile & rapide

montage : 2 heures

démontage : 1 heure

la Compagnie assure son & lumière

 

tarifs & conditions :

écoles, centres de loisirs : 400 €

théâtres, municipalités, CE … : 600 €

(dégressif pour plusieurs représentations même lieu même jour)

déplacement (0,55 €/km) &  hébergement pour 2 personnes 

Renseignements :

Contact : 06 76 03 34 58 - ladivecie@gmail.com

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