La Fée des Linges
facétie câline
en poésies, chansons & comptines
pour petites classes enfantines

interprétation Éléonore Échène
texte & mise en scène Agnès Échène
LE PROPOS
Destiné aux tout-petits, ce spectacle mêle les jeux de scène aux jeux de mots, les poèmes à la gestuelle, les chansons aux bonds et rebonds, le chagrin au satin, et la joie à la soie.
Se profile toujours derrière l’image de la mère, tantôt sévère tantôt pressée, une silhouette maternelle intemporelle, comme un génie tutélaire bienveillant renvoyant aux constellations féminines à la fois familières et archaïques. La fée c’est la tendresse mystérieuse, la présence/absence aimante et bienfaisante, la consolation assurée, c’est la confiance dans la vie. Existe-t-elle ? Où se cache-t-elle ? Quand vient-elle ? Qui est-elle ? autant de questions qui jalonnent le spectacle sans jamais trahir le mystère tout en laissant passer le bout de l’oreille.
Se révèlent alors peu à peu le réseau des liens de l’enfant ainsi que les sentiments mêlés qui se cachent derrière ces tissus si quotidiens qu’on ne les voit plus. Le doudou incarne à merveille ce lien évident entre le tissu et l’amour ; c’est ce lien riche, multiple et imaginatif que déploie ce spectacle.
L'ARGUMENT
Un enfant pleure. Alors, tout de suite une fée surgit, pour le consoler. Au gré des linges dont elle va l’entourer, elle évoque des moments particuliers de l’enfance ; des premiers pleurs jusqu’à l’émancipation de l’école, elle vit avec l’enfant des moments aussi véridiques qu’imaginaires, lui conte des souvenirs, lui chante des berceuses et des comptines, rit et saute en sa compagnie et lui raconte la vie en poésie.
NOTES DE MISE EN SCENE
A travers les linges qui enveloppent la vie, de la première brassière jusqu’au voile de mariée, en passant par les draps, les chemises, les doudous, la couette et l’oreiller, les mouchoirs, les serviettes etc., les enfants sont invités à caresser les textures, à sentir les odeurs, à palper les matières, à toucher les formes, à visualiser la variété du « blanc ». Grâce aux chansons, aux mouvements des panneaux agités par le vent, aux parfums employés, à la diversité des matières proposées aux doigts des enfants, tous les sens sont sollicités, ceci pour la plus grande joie des petits spectateurs.

CE QU'A DIT LA PRESSE
Une pièce interactive qui plonge les enfants dans l’univers d’une bonne fée qui évolue dans un univers de draps, linges, mouchoirs, couches et autres doudous.
Centre Presse, novembre 2005
Quelle merveilleuse façon de magnifier l’univers quotidien de l’enfance ! ce spectacle tout en finesses traduit toute la poésie des émotions, exalte la matérialité des sentiments, leur ancrage concret dans les réalités de la vie. Totalement dépourvue de sentimentalisme et de démagogie, parfois vif parfois rêveur, ce spectacle tient les spectateurs – même adultes ! - en haleine. La diversité des matières offertes au toucher des enfants, le mouvement des draperies agitées par un vent mystérieux, les parfums dont sont imprégnés les linges, les chansons et comptines, les ritournelles bientôt mémorisées par les enfants, tout concourt à faire de ce spectacle un moment d’enchantement, un moment véritablement féérique.
Enfantines, mai 2006
Eléonore Echène joue une délicieuse fée à la fois tendre et mutine, sévère et chaleureuse, de quoi ravir les parents et leurs enfants.
La Dépêche du Midi, décembre 2008
fiche technique :
durée : 35 minutes
espace scénique : 6 X 5 X 3
petit décor, mise en place facile & rapide
matériel lumière : fourni par la compagnie
matériel son : fourni par la compagnie
tarif & conditions :
la représentation :
école, centre de loisirs : 400 €
autres structures : 600 €
(dégressif pour plusieurs représentations
même lieu même jour)
déplacement au départ de Rodez (0,55 €/km)
hébergement pour 2 personnes
Renseignements :
Contact : 06 76 03 34 58 - ladivecie@gmail.com

A travers les linges qui enveloppent la vie, de la première brassière jusqu’au voile de mariée, en passant par les draps, les chemises, les doudous, la couette et l’oreiller, les mouchoirs, les serviettes etc., les enfants sont invités à caresser les textures, à sentir les odeurs, à palper les matières, à toucher les formes, à visualiser la variété du « blanc », et à chanter.
La fée présente tout au long de la pièce se fait tantôt douce et tendre, tantôt espiègle, tantôt carrément déjantée. Elle chante doucement ou à tue tête, elle joue, elle danse, elle fait la folle et enveloppe l’auditoire d’un tourbillon joyeux et rassurant. A la fois mère, grand-mère, nurse ou nounou, elle représente la tendre vigilance dont l’enfance a besoin, quelle que soit la figure qui est amenée à l’assumer ; ce que les anthropologues appellent les « allomères » (comme il y a des « allopères »).
C’est par la magie du théâtre que tout cela est évoqué, sans appuyer, sans s’attarder ; la comédienne virevolte et bondit, mais elle sait aussi se faire douce et tranquille. Et quand elle gronde, ce n’est pas forcément les enfants …